Le secteur de l'agroalimentaire

Le secteur de l’agroalimentaire

Ayant une place très importante dans l’économie française, le dynamisme de l’industrie agroalimentaire doit cette place aux surfaces agricoles de l’hexagone qui représente 53% du territoire métropolitain. Grâce à la diversité des productions, le secteur agricole est départagé en diverses filières. Ce secteur tient une importante place sur le marché du travail (1.800.000 travailleurs agroalimentaires et les perspectives d’emploi sont plutôt dans de bonnes dispositions.

L’agroalimentaire, un secteur prometteur

Parvenir à satisfaire les besoins alimentaires de toute la population française est le défi quotidien des industriels de l’agroalimentaire. L’activité figure en première liste en France et 4ème sur le plan international avec à peu près 172 milliards d’euros de chiffre d’affaires par an. Un score phénoménal qui profite évidemment à l’emploi. Environ 25 000 postes sont à pourvoir chaque année dans un large choix de métier, et accessible à tous les niveaux et compétences.

L’industrie alimentaire est active depuis la semence du blé jusqu’au paquetage du biscuit. De la transformation des matières premières à la préparation de la mise en vente, l’industrie est toujours présente pour assurer l’approvisionnement des besoins alimentaires des consommateurs. Il emploie actuellement 427 300 salariés de la production, la vente, et la gestion des produits finis. Les PME sont les premiers actionnaires dans le secteur (+ de 90%).

Quels profils pour y accéder ?

Les temps évoluent, les machines prennent peu à peu la place de l’homme. L’automatisation est désormais le moyen moderne de chaque professionnel de l’industrie, et même pour les petites productions des particuliers. Il en va de soi que le secteur recherche du personnel de plus en plus qualifié pour tous les niveaux. Les postes les plus proposés sont des postes de techniciens de maintenance, conducteurs de machines automatisées, ou des techniciens qualité.

Les recherches et développements, une équipe active

Adopter le bio, créer de nouvelles saveurs, procéder à l’allégé, innover les packagings, les industriels sont toujours à la recherche de choses innovantes pour attirer la clientèle qui devient de plus en plus exigeante. Plus de 1500 références de lancements sont enregistrées par an. Les professionnels du marketing, ainsi que l’équipe de la recherche et du développement sont les premiers acteurs de ces innovations. Ils représentent 17% du personnel du secteur. Ils travaillent étroitement avec les ingénieurs, et les pilotes de recherche et développement, avant de lancer la production.

La concurrence sur le secteur

Les défis que relèvent les professionnels de l’industrie agroalimentaire sont nombreux, notamment la concurrence. L’évolution de l’attente des consommateurs, les nouvelles règles et les normes exigées sont des enjeux piliers du secteur. De ces faits, les profils attendus sont de plus en plus complexes, car les sociétés recherchent des personnes expérimentées et polyvalentes pour combler leur effectif, tels que les logisticiens, techniciens de production et les commerciaux. On peut dire que c’est un secteur d’avenir… mais pour les plus qualifiés !

Répartition des postes

En général, dans une industrie agroalimentaire, l’effectif se départage comme suit : 50% des employés dans la production, 13.6% dans la logistique, 11.9% dans les achats, 9.3% dans l’administration ressource humaine, 7.7% dans la maintenance des machines, 2.4% dans la qualité, 2.4% dans le laboratoire, 1.3% dans la R&D, et 1% pour le marketing.

Les salaires

Le salaire se définit selon l’ancienneté au poste. À la base, c’est-à-dire entre 0 et 2 ans d’activités, un ingénieur bureau d’études perçoit 28k à 34k€ par an, un chef de projets 30K à 35k€ par an, un technicien en maintenance, 25 à 30K€ annuels et un chef d’équipe 28K à 30K€ par an.

Pour résumer le tout, le secteur de l’agroalimentaire est un secteur en plein développement. Le nombre d’emplois que nécessite le secteur est très large, mais désormais les personnes les plus qualifiées sont privilégiées de par l’avancement de la technologie.