Ces derniers temps, beaucoup ont choisi un métier qui joint l’utile à l’agréable, être apiculteur a le vent en poupe. Être éleveur d’abeilles requiert de la passion, mais aussi d’applications, ainsi, il lui faut un savoir-faire et des connaissances minutieuses. Le principal but de l’activité est la récolte du miel, mais également quelques produits issus de la culture à savoir le pollen, la cire, la gelée royale ou encore les bougies à la cire, les bonbons au miel et autres.
L’apiculture, un domaine qui marche
Depuis quelques dizaines d’années, si le secteur de l’apiculture était avant plutôt méconnu, beaucoup se sont investis dans cette branche de l’agriculture et on en recense plus de 1 700 apiculteurs professionnels, plus de 50 000 apiculteurs producteurs en France. L’élevage des abeilles est un domaine qui nécessite des formations, sur le tas auprès des professionnels, mais également diplômantes dans les institutions agréées.
Les connaissances théoriques sur la biologie de l’abeille, sur la pathologie et sur les maladies apicoles, sur les flores et sur la nature sont nécessaires. Les expériences seront requises avec beaucoup de pratiques sur les manipulations des ruches, sur la récolte du miel, sur les traitements préventifs et autres.
Connaissances et formations pour apiculteur
Certes, on peut avoir le titre d’éleveur d’abeilles sans diplôme en se formant auprès d’un professionnel de l’apiculture pendant une année. Mais pour devenir un apiculteur avec un diplôme, il y a des études et des formations qui sont dispensées auprès de quelques établissements comme CGEA pour un Bac pro Conduite et gestion de l’exploitation agricole, ou la CFA (centre de formation d’apprentis) ou encore la CFPPA (centre de formation professionnelle et de promotion agricole).
Mais la clé du métier réside surtout dans les pratiques comme les maniements des équipements, les entretiens des ruches, l’enfumage et autres. Plutôt physique, ce travail nécessite une bonne condition corporelle pour s’occuper des ruches et des cadres, pour la récolte et autres. Il est déconseillé de pratiquer cette activité en cas d’allergie aux piqûres d’abeilles, car de tels incidents pourraient se présenter.
Apiculteur, un métier réglementé
Certes, la passion est surtout la motivation principale pour être apiculteur, mais sachez que cette activité requiert des formations diplômante ou non, mais également de pratiques pour se constituer en professionnel. Des ruchers-écoles sont implantées dans plusieurs régions de France, des écoles qui dispensent des cours théoriques et pratiques.
Sachez également que l’installation des premières ruches est régie par la loi, que vous soyez professionnel ou amateur. Ainsi, vous devez obligatoirement vous déclarer auprès du CFE ou Centre des Formalités de l’Entreprise de la Chambre d’Agriculture de votre région, et qui se fera gratuitement via GDSA ou Groupement des Défenses Sanitaires Apicoles.
Si vous vendez vos produits apicoles, vous devez demander aussi auprès de CFE un Numéro de SIRET vous autorisant à vendre, à participer à des foires ou à des marchés locaux et par la suite faire une déclaration fiscale. Vous devez également déclarer vos ruchers annuellement, et vous devez tenir un registre d’élevage. Quand vous démarrez vos activités, n’oubliez pas de vous inscrire à la MSA ou Mutualité Sociale Agricole.
On vous conseille également d’aviser votre assureur de votre nouvelle activité pour vous couvrir en cas d’incident. Inscrivez-vous au GDSA de votre région et informez-vous auprès de la Chambre d’Agriculture de votre département. On vous conseille aussi de rejoindre le Syndicat des apiculteurs en Midi-Pyrénées et vous constituer membre parmi les quelque 500 qui y sont déjà inscrits pour bénéficier des échanges ou de partenariat.
Si vous êtes débutant dans le métier des cours d’apiculture sont dispensés régulièrement pour acquérir des notions de base, et des soirées sont organisées à titre gratuit, pour les stagiaires, afin de partager des savoirs et de rencontrer des opportunités d’éventuelles collaborations.